Premier volet de nos entretiens avec le luthiste américain Hopkinson Smith. Dès son plus jeune âge la musique est omniprésente. Il commence par l’apprentissage du piano. Plus tard, pour les besoins de la fanfare du lycée, il sera amené à jouer d’autres instruments : cor, trompette, guitare...
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En approchant Hopkinson Smith, on est d’entrée titillé par une question relevant quasi de l’éthologie. Et si l’instrument touché et bichonné une vie durant finissait par imprimer ses traits sur le tempérament du musicien? Et si l’un et l’autre glissaient progressivement vers une ressemblance frappante, comme on pourrait le constater par exemple auprès des chiens et de leurs maîtres? À défaut de pouvoir corroborer l’hypothèse, on se contentera de dire qu’avec le luth, l’artiste américain a trouvé un miroir, une projection et un prolongement en bois et en cordes de sa personnalité. Cela commence par la voix, aussi discrète et ronde que l’objet pincé, et se poursuit par la modestie du personnage, qu’on associera à la projection sonore tout à fait humble de l’instrument.
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Benoît Perrier talks to Hopkinson Smith on November 20, 2020 for the program “Écho des Pavanes” on Radio Télévision Suisse - RTS.ch
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[Il] n'a rien perdu de sa souplesse (à en croire sa manière de saluer) moins encore de la délicatesse de son jeu de luthiste.
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Hopkinson Smith fait chanter son luth pour offrir une seconde vie au répertoire de la Renaissance anglaise placé sous le signe de la fantaisie.
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Enregistré au monastère de Beinwil en juin 2015 par Laure Casenave-Péré. Une prise de son relativement proche pour une grande intimité avec le jeu du musicien. Le luth, tout en relief, semble évoluer sous nos oreilles avec tant de présence qu’on pourrait presque le toucher.
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Il faut être un peu naïf ou candide pour brader des enregistrements qui n’ont strictement aucune concurrence. Mais c’est sans doute la loi du “marché” que d’oublier progressivement à quel point Hopkinson Smith est un génie. Voici réunis donc en un coffret de 4 CD au prix d’un seul (!) le legs d’Hopkinson Smith pour l’éternité: ses transcriptions pour luth des Sonates et Partitas pour violon seul et des Suites pour violoncelle no 4 à 6 de Bach, ainsi que ses transcriptions pour théorbe des Suites pour violoncelle no 1 à 3. L’intelligence musicale et l’inspiration de l’interprète sont tellement élevées que les mots ne suffisent plus. J’ai écrit un jour que ce n’étaient pas là des disques, mais des leçons de vie. À saisir, absolument.
Au milieu d’un flot de nouveautés, l’édition phonographique glisse des rééditions dont certaines sont des aubaines pour les mélomanes qui auraient laissé passer les publications initiales. Voici cinq conseils d’achat.
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Nous étions nombreux en ce doux après-midi de novembre à nous presser à la rencontre, d’Hopkinson Smith dans le si joli petit Théâtre des Abbesses sur la Butte Montmartre. Son acoustique idéale pour des concerts de musique de chambre, a permis au « divin » Hopkinson de disposer d’un écrin enchanteur pour nous offrir de merveilleux instants de musique, hors du temps.
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Peut-on fondre en larmes à l’écoute d’un disque ? Essayez donc celui-ci. En quelques accords et quelques mesures, le grand, l’immense Hopkinson Smith vous transporte en apesanteur hors du monde, hors de ce monde. Hors d’un univers de frénésie, sur une planète où le temps est relatif et où le silence a droit de cité. Ce n’est pas la première transcription pour théorbe des Suites pour violoncelle. Pascal Montheillet y brilla il y a 12 ans. Hopkinson Smith ne brille pas : il irradie la ferveur musicale. Rien de plus disparate que les deux approches : Montheillet bouillonnant, sonore, dansant ; Smith méditatif, épuré, seul sur scène face à la musique et à la vie. Et c’est lui qui décrit le mieux le miracle : « Les tempos risquent parfois de surprendre […] [car] le silence au-delà de la musique est l’ami et le compagnon éternel de tout joueur d’instruments anciens à cordes pincées. » Merci pour la grande leçon !
by Christophe Huss (Le Devoir)
N’en déplaise aux zélotes de l’authenticité, il faut savoir parfois trahir la lettre pour mieux trouver l’essence. Hopkinson Smith, qui n’est pas le premier à jouer les Suites pour violoncelle de Bach sur un théorbe, aurait pu attirer sur lui les foudres des gardiens de l’orthodoxie. Mais après avoir écouté sa version, on dirait presque que ces pages ont été bel et bien écrites pour cet instrument.
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Hopkinson Smith à Paris est toujours un événement en soi, car il est certainement l'un des interprètes les plus sensibles de l'instrument des poètes et des princes, le luth (ndlr: son disciple Miguel Yisrael, récemment élu "prince du luth" par la rédaction de classiquenews, perpétue la flamme aujourd'hui).
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L’incessante quête d’Hopkinson Smith à travers l’efflorescente littérature luthistique se fixe aujourd’hui sur Francesco Canova da Milano, le prodige choyé des Princes, de l’Empereur, et des Papes, de la première moitié du XVIe siècle. Smith propose un panel caractéristique de ce compositeur prolixe afin d’en révéler la diversité et la complexité, en associant, par groupe de trois, des pièces très élagroupe de trois, des pièces très élaborées, telles les fantaisies et les ricercar, à des pièces plus faciles, saltarello, gaillardes ou chansons ; une organisation qui tient en vigilance l’intérêt et l’écoute. Il n’hésite d’ailleurs pas à mettre la main à la pâte par des « reconstructions » de son crû, sur des chansons en vogue de l’époque, en donnant une telle parenté avec Da Milano que l’on s’y méprend.
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Enregistrement transparent et très défini dans une acoustique agréable.
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TECHNIQUE: 8,5/10
Belle image sonore. Timbres très naturels. Localisation et transparence excellentes.
La préface donne très joliment le ton de ce récital; s’effaçant modestement derrière la personnalité complexe o Dowland, Hopkinson Smith semble y livrer en creux les...
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A de rares et très heureuses occasions, un concert peut révéler le rapport fusionnel existant entre le compositeur et son interprète. Le récital qui a ouvert vendredi à Genève le festival Luths et Théorbes en a été une. Il est 20 h 30 lorsque, dans le dépouillement extrême de l'Eglise luthérienne, fait son apparition la figure filiforme et élégante du luthiste d'exception qu'est Hopkinson Smith...
Le Temps, Geneva
Classique. Le plus célèbre luthiste au monde s 'attaque à la musique française du XVIe siècle. Hopkinson Smith, à qui l 'on doit un sublime disque onsacré aux...
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Bien sûr aucune des pièces de ce superbe enregistrement n'est de Pierre Attaignant (c. 1494-1551/2). Ce courageux entrepreneur établi dès 1525 à Paris dans le quartier des écoles, qui finit, à force d'énergie et de talent, par devenir « libraire et imprimeur du Roy en musique » en 1538, a cependant mérité de figurer comme l'auteur des pages choisies par le luthiste américain Hopkinson Smith parmi la centaine de pièces du genre qu'il édita, et ce dès 1507.
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Bach ayant fait lui-même de nombreux arrangements, aussi bien de sa propre musique que de celle d'autres compositeurs, l'idée de faire une transcription pour luth baroque seul des six Sonates et Partitas pour violon solo est une prémisse plus qu'acceptable.
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On attendait avec impatience cette intégrale des Sonates et Partitas par Hopkinson Smith. Transcription complète de l'œuvre pour violon seul, elle marque L'aboutissement d'une profonde familiarité avec l'oeuvre de Bach dont Hopkinson Smith gravait il y a vingt ans l'intégrale des pièces pour le luth. Elle marque aussi l'apogée d'un art sans équivalent.
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