HOPKINSON SMITH

Hopkinson Smith has been called the most moving of present day lutenists...he approaches the lute's universe with a musicality which goes far beyond the seemingly limited voice of his instrument. We invite you to explore on this website the magic of his lute and its music.

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Hopkinson Smith, c’est le luth final Sommité du renouveau baroque, l’Américain est en concert dimanche. Portrait.

En approchant Hopkinson Smith, on est d’entrée titillé par une question relevant quasi de l’éthologie. Et si l’instrument touché et bichonné une vie durant finissait par imprimer ses traits sur le tempérament du musicien? Et si l’un et l’autre glissaient progressivement vers une ressemblance frappante, comme on pourrait le constater par exemple auprès des chiens et de leurs maîtres? À défaut de pouvoir corroborer l’hypothèse, on se contentera de dire qu’avec le luth, l’artiste américain a trouvé un miroir, une projection et un prolongement en bois et en cordes de sa personnalité. Cela commence par la voix, aussi discrète et ronde que l’objet pincé, et se poursuit par la modestie du personnage, qu’on associera à la projection sonore tout à fait humble de l’instrument.

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Magazine Ted Canada Avril 2015

Il faut être un peu naïf ou candide pour brader des enregistrements qui n’ont strictement aucune concurrence. Mais c’est sans doute la loi du “marché” que d’oublier progressivement à quel point Hopkinson Smith est un génie. Voici réunis donc en un coffret de 4 CD au prix d’un seul (!) le legs d’Hopkinson Smith pour l’éternité: ses transcriptions pour luth des Sonates et Partitas pour violon seul et des Suites pour violoncelle no 4 à 6 de Bach, ainsi que ses transcriptions pour théorbe des Suites pour violoncelle no 1 à 3. L’intelligence musicale et l’inspiration de l’interprète sont tellement élevées que les mots ne suffisent plus. J’ai écrit un jour que ce n’étaient pas là des disques, mais des leçons de vie. À saisir, absolument. 

Compte rendu, récital. Paris, Théâtre des Abbesses, le 22 novembre 2014

Nous étions nombreux en ce doux après-midi de novembre à nous presser à la rencontre, d’Hopkinson Smith dans le si joli petit Théâtre des Abbesses sur la Butte Montmartre. Son acoustique idéale pour des concerts de musique de chambre, a permis au « divin » Hopkinson de disposer d’un écrin enchanteur pour nous offrir de merveilleux instants de musique, hors du temps.

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Disque - Hopkinson Smith, Suites pour violoncelle

Peut-on fondre en larmes à l’écoute d’un disque ? Essayez donc celui-ci. En quelques accords et quelques mesures, le grand, l’immense Hopkinson Smith vous transporte en apesanteur hors du monde, hors de ce monde. Hors d’un univers de frénésie, sur une planète où le temps est relatif et où le silence a droit de cité. Ce n’est pas la première transcription pour théorbe des Suites pour violoncelle. Pascal Montheillet y brilla il y a 12 ans. Hopkinson Smith ne brille pas : il irradie la ferveur musicale. Rien de plus disparate que les deux approches : Montheillet bouillonnant, sonore, dansant ; Smith méditatif, épuré, seul sur scène face à la musique et à la vie. Et c’est lui qui décrit le mieux le miracle : « Les tempos risquent parfois de surprendre […] [car] le silence au-delà de la musique est l’ami et le compagnon éternel de tout joueur d’instruments anciens à cordes pincées. » Merci pour la grande leçon ! 

by Christophe Huss (Le Devoir)

Au delà de l’authentique

N’en déplaise aux zélotes de l’authenticité, il faut savoir parfois trahir la lettre pour mieux trouver l’essence. Hopkinson Smith, qui n’est pas le premier à jouer les Suites pour violoncelle de Bach sur un théorbe, aurait pu attirer sur lui les foudres des gardiens de l’orthodoxie. Mais après avoir écouté sa version, on dirait presque que ces pages ont été bel et bien écrites pour cet instrument.

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Francesco da Milano: Musique pour le luth

L’incessante quête d’Hopkinson Smith à travers l’efflorescente littérature luthistique se fixe aujourd’hui sur Francesco Canova da Milano, le prodige choyé des Princes, de l’Empereur, et des Papes, de la première moitié du XVIe siècle. Smith propose un panel caractéristique de ce compositeur prolixe afin d’en révéler la diversité et la complexité, en associant, par groupe de trois, des pièces très élagroupe de trois, des pièces très élaborées, telles les fantaisies et les ricercar, à des pièces plus faciles, saltarello, gaillardes ou chansons ; une organisation qui tient en vigilance l’intérêt et l’écoute. Il n’hésite d’ailleurs pas à mettre la main à la pâte par des « reconstructions » de son crû, sur des chansons en vogue de l’époque, en donnant une telle parenté avec Da Milano que l’on s’y méprend.

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Maître du luth, Hopkinson Smith sublime les airs de John Dowland

A de rares et très heureuses occasions, un concert peut révéler le rapport fusionnel existant entre le compositeur et son interprète. Le récital qui a ouvert vendredi à Genève le festival Luths et Théorbes en a été une. Il est 20 h 30 lorsque, dans le dépouillement extrême de l'Eglise luthérienne, fait son apparition la figure filiforme et élégante du luthiste d'exception qu'est Hopkinson Smith...

Le Temps, Geneva

Pierre Attaignant Préludes, chansons & danses pour luth

Bien sûr aucune des pièces de ce superbe enregistrement n'est de Pierre Attaignant (c. 1494-1551/2). Ce courageux entrepreneur établi dès 1525 à Paris dans le quartier des écoles, qui finit, à force d'énergie et de talent, par devenir « libraire et imprimeur du Roy en musique » en 1538, a cependant mérité de figurer comme l'auteur des pages choisies par le luthiste américain Hopkinson Smith parmi la centaine de pièces du genre qu'il édita, et ce dès 1507.

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Hopkinson Smith réinvente les Sonates et Partitas de Bach

On attendait avec impatience cette intégrale des Sonates et Partitas par Hopkinson Smith. Transcription complète de l'œuvre pour violon seul, elle marque L'aboutissement d'une profonde familiarité avec l'oeuvre de Bach dont Hopkinson Smith gravait il y a vingt ans l'intégrale des pièces pour le luth. Elle marque aussi l'apogée d'un art sans équivalent.

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